L’Âme de l’enfant

Le Petit Poulailler

Quel est donc le monde mort jailli de tes entrailles,
A l’évanescente cascade d’Eau rafraîchie,
Lors que poussifs les roches dures de tes semailles,
Pulvérisent tous les soupirs de ta longue nuit ?

Mais du monde cristallin est né ce pur désir,
Revêtu d’armure, paré des voiles de Lumière :
Laurier, figuier, romarin, frémit aussi la bruyère.
L’Ami, n’est-ce pas la caresse du léger Zéphyr,

Sur le sol que pétrissent nos deux mains d’argiles ?
N’est-ce pas le refrain de notre doux Souvenir ?
C’est ainsi : j’ai perçu L’Âme de l’enfant nubile.

Son regard se perd au loin, et le jour expire,
A L’horizon lors que La Lune veille vaillamment.
Le vent agite ses mains ; L’Âme rejoint Son Amant.

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