Trois lunes et trois étoiles

Trois lunes et trois étoiles, chacune allumée dans un ciel noir. Trois lunes et trois étoiles, suivirent le ciel d’une montagne, parcoururent l’étrangeté d’un désert, les épanouissantes joies hivernales, les grains de poussière sous les pas, les ruisseaux d’une Dame. Trois lunes et trois étoiles gravirent les champs d’un espace mémorable, puis exécutèrent une ronde parsemée de florissantes allusions. Le cœur de la Dame fit un bond et sous un palmier resplendissant, les mots furent une douce oraison. Chaque présent avait la beauté des lunes, la beauté des étoiles. La glorieuse remembrance de la solitude quand le cœur devient le ruisseau d’un Diamant, l’union exaltée du moment de vérité. En ce tréfonds, l’éclosion de l’âme, les effervescentes théophanies de notre épopée. Trois lunes et trois étoiles, et des réjouissances tel que le monde tremble de nouveau, jusqu’aux confins des terres, à l’isthme du renouveau, lors que les Jades de notre Epousée mariale ont les couleurs nobles de Ta Respiration.

Conte des sept occidents

Les bestiaux (2)

Les animaux de la forêt approuvèrent le discours élégiaque de la fourmi et, étonnamment, la cigale, qui ne gardait jamais rancune, telle n’était donc pas sa nature, fit quelques pas vers son amie la fourmi et lui tint à peu près ce langage :

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Conte des sept occidents

Les bestiaux (1)

Des entretiens intimes entre certains animaux nous parvinrent et, nous fûmes assez conséquemment impressionnée par leur justesse et même par leur prodigieuse intelligence. Les animaux ne sont pas à l’image des hommes. Ils possèdent leur propre code et même leur propre sagesse. Certainement que leur connaissance vient de leur nature prompte à ne jamais venir quereller les réalités. Les lois sont les lois, et ils en sont totalement convaincus. Celles-ci ne sont pas vraiment rigides comme on pourrait le supposer, car elles sont en vérité, l’agencement d’une intelligence ancestrale, autrement remarquable. Que des hommes fassent parler des animaux est, sans conteste, déjà assez troublant, mais que des animaux fassent parler des hommes l’est encore plus. Il est vrai que j’ai rencontré des hommes qui s’entretenaient des hommes. Il en est même qui faisaient parler les sous-hommes. Il en est d’autres qui savaient faire parler les démons, puis d’autres, par leur cœur, connaissaient le monde des anges et bien d’autres choses encore. Si vous prenez le soin d’écouter le bruissement du vent, il vous parvient certains dialogues édifiants. D’abord, vous entendez, puis, vous apprenez à écouter, ensuite, à respirer et vous finissez par saisir le langage de chaque chose. Je pense aussi que les choses vous saisissent à bras-le-corps. Elles sont éminemment présentes et vous préférez écouter les paroles qui viennent de ce monde vivant. Elles viennent résonner en vous. Ce qui vient vous heurter est vous-mêmes, or, cela peut être votre propre distanciation, mais cela peut bien être, aussi, votre manifestation.

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Il était une fois (suite)

Peinture d’Antonio Zanchi, Enéé sauvant son père

Chaque saison délivre son propre charme, et l’on ne saurait véritablement exprimer quand et où cela a commencé, la pupille s’élargissant devant une vision perpétuelle. Jamais nous ne nous lassons, puisque le moment n’a jamais de fin, ni ne présente même la moindre rupture, mais cet instant n’a pas non plus de commencement. Il est spontané, purement et simplement. Ce qui s’écoule, à travers les séquences est une brièveté de manifestation, l’incursion dans un interstice d’une vocabilité, d’ailleurs, de primauté assez rare. L’on ne voit pas uniquement ce qui est visible, mais des mondes et des mondes cachés, qui se montrent et se parlent. Laissez palpiter en vous cet univers, vivez-le avec les poumons cellulaires de la conscience. Vous lui parlez et il vous parle. Durant des temps immémoriaux, le dialogue est une Rencontre perpétuelle. Il s’agit d’un entretien intime qui élabore le désir de La Rencontre.

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Il était une fois

La plupart des contes débutent par il était une fois. Une fois, un point de commencement, une attention soutenue. Tel est ce début qui vous invite à écouter, à bien entendre. Pour un enfant, cela représente l’instant crucial. Il n’en est pas un avant, ni un autre après. Il s’agit de cette fois-là. Pour un enfant, cette fois-là est la vie entière. Pour un enfant, il s’agit d’une naissance perpétuelle. Il était une fois, la fois de tous les moments réunis, la fois qui n’en fait qu’une. Pour un enfant, il s’agit de l’émerveillement total. Surtout ne venez pas rompre cet instant où le souffle est suspendu. Le long préambule qui se résume à il était une fois. Cette fois-ci qui rompt avec toutes les autres fois, puisque cette fois ouvre sur une histoire peu commune. Alors, respirez et entrez en cette fois où la vie vous a cueillis au seuil d’un monde qui allait devenir votre récit. Chaque fois que vous avez à l’esprit cette fois, vous ne pouvez plus vivre comme si cela n’avait aucune importance. Vous ne pouvez vous sentir indifférents à votre propre venue au monde. Il était une fois qui vous attend chaque seconde, dans la lenteur de votre perception et vous voyez en ce monde mille et une choses qui vous répètent : il était encore une fois, la seule et l’unique multitude de fois. Alors, vous êtes dans la Joie. Et vous écoutez l’histoire, et vous entrez en elle de tout votre cœur et de toute votre âme, car, il n’y a pas de demi-mesures à cette fois. Elle est votre présence.

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Nuit Bénite

La nuit de Noël a toujours été compénétrée d’une intensité peu égalée.
Nuit solaire, nuit de la nuit.

Quand j’étais enfant, j’éprouvais une grande émotion, parce qu’il me semblait que la nuit s’étendait lointainement, dans un autre monde, et je me voyais visiter cet endroit précieux dans une sorte de vêtement invisible. Personne ne me voyait traverser tout cet espace et rejoindre le palmier sous lequel s’était réfugiée la très pieuse et sainte Marie. Je la voyais enveloppée par les étoiles, par la lune et même par le soleil, celui-ci ceignant de radiance son corps de jeune femme. Dans la nuit étincelante de Lumière, dans la profondeur de l’enfantement, je m’accrochais aux mains tremblantes de la très pure Marie. Les larmes effusives de notre Amour tournoyaient dans le Ciel émerveillé.

Vous souvenez-vous de ces pieux Rois ? Ils avaient perçu, dans l’océan d’étoiles, une comète qui annonçait La Nouvelle. Ils firent Le long Périple de leur âme, se retrouvèrent au cours de la traversée dans le Désert et arrivèrent ensemble jusqu’au Roi sublime. Ils étaient dans la ferveur de La Reconnaissance. Le premier Mage offrit à L’Enfant-Esprit, l’or et fit une Révérence, inclination devant l’attribut Royal ; le second Mage offrit l’encens, symbolique des mondes éthériques et des mystères du Rite, puis salua en Lui, le Prêtre ; enfin le troisième lui offrit la myrrhe ou le Bouclier d’incorruptibilité et le salua comme Prophète ou Maître spirituel de la Guidance par excellence. Ces trois Mages sont eux-mêmes la Représentation des trois mondes : Cops-Arche-Esprit. Ne sont-ils pas ainsi, la manifestation universelle, en cette Triade, dont Le Principe triangulaire, donne à L’Unicité absolue ? Hauteur effusive du Signe fervent et de La Reliance actualisée du Corps de L’Homme. Tradition synthétisante de La Munificence de L’Homme, Ô Fils de L’Homme ! En L’action Mariale de Sainteté au sein de La Terre virginale de L’Epousée, Réalité-Une de La Religion Primordiale, précurseur de La Délivrance.

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Contes des sept occidents

Peinture de JOHN-LEWIS SHONBORN (1852-1931)

Cet enfer n’est pas l’enfer.

Lors que je sus que ce monde, aux terribles relents de soufre, était un monde infernal, que le chaos régnant se voulait nous happer, dans une violence moribonde, dans la démence la plus débridée, dans des confusions monumentales, tandis que tout cela me semblait clair, je découvris un Jardin fabuleux, vierge de sa virginité. Il jaillit comme une Evidence et je sus qu’Il n’avait jamais quitté le lieu de Son Emerveillement. Il avait conquis toutes les parts d’ombres et repoussé au loin, comme résorbant en lui, les dimensions absurdes, les précarités dissolutives, les acharnements abusifs. Il avait jailli de sa Force absolutoire, sans que nous sûmes qu’Il se pouvait se rencontrer en ce monde. Pourtant, les oiseaux nous laissaient entrapercevoir cette sublime Réalité. Ils nous parlaient tous, selon leur langage propre et défiaient les sordidités séculières. Ils rompaient, en une légèreté fabuleuse, avec la pesante puanteur. Les putrides pensées s’évanouissaient dans le constant rappel de leur envol : Ciel et Terre, Temporalité et Atemporalité. Ils brisaient d’un seul coup d’aile, toutes les doctrines humaines, toute leurs fixations inhumaines. Ces tentations de perditions n’étaient plus crédibles, réduites par le seul fait que l’oiseau volait, que le feu fût feu, que l’eau fût l’eau. Tout cela abolissait les complexes complexités de celui qui n’était plus l’homme, mais une ombre famélique, un artificiel être. Tous ses prodiges scientifiques relevaient de la supercherie la plus éhontée. Cet homme n’inventait absolument rien. Il usurpait et dissolvait ses connaissances avec la plus incroyable des fourberies infra-humaines. Il fallait oser le dire une fois pour toute. Il fallait le rappeler.

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Conte des sept Orients

Les loups blancs

Dans la désespérance naquit la foi. Celle-ci nous enseigna les flots bouillonnants, les invitations dans l’écume vaporeuse des navires sortis du naufrage. Les tempêtes furent les réalités de la dignité évoquée que certains ouvrages nous content encore avec fidélité, et, parce que nous sommes assis en chaque arbre, nous déployons tous les rivages. Nous parlons à l’ensemble des petits êtres, et nous parlons à ceux qui deviennent sagaces. Bien des hommes ont visité certains lieux mais ils en ont fait des châteaux de sable. Si ton pas ne sait pas où il se pose, commence par l’herbe qui se trouve sous ton pied, nous dit un dicton. La foi est magnanime et s’en va visiter tous ces espaces. Depuis les soupiraux, nous avons vu que la poussière s’amoncelle. Une sombre poussière.

La Rose des sables nous fut donné, il y a fort longtemps, alors que les dunes devenaient roses. Chaque cristal, accroché de soleil déclinant, était un pastel lumineux. J’ai vu cet homme enveloppé du manteau du désert, le turban, telle une couronne posée sur la tête, et tandis que ses mains tenaient le présent, venir vers nous. Comment puis-je l’oublier ? Ils avançaient avec ces roses, ces hommes chevaliers sortis de derrière les dunes. Le soleil s’était enseveli sous le sable et le ciel devenu un toit. Il n’y avait ni dedans ni extérieur. Je tendis la main et tout me sembla Être. Le mot Être voletait. Le mot Être chantait. Le mot Être était tout Cela en entier. Je brassais l’air, mais je ne voyais pas de différence, ni de séparation. Tout était semblable à Lui. Je me mis à courir pieds nus sur le sable attiédi. Il me fallait sentir la Rosée de Sable sous mes pieds. Pourtant, les hommes du désert me prévinrent des scorpions, mais je ne fus pas effrayée. Aucun animal, fût-il dangereux, ne pouvait m’empêcher de savourer ce moment fusionnel avec le désert.

La nuit arriva et des loups blancs s’approchèrent de notre campement. Je les regardais longtemps. Au début, je crus qu’ils allaient nous attaquer. Mais il n’en fut rien. Ils se mirent en cercle. J’aperçus leur chef qui se tenait un peu en retrait. Alors, dans la nuit, je ne pus me détacher de son regard. Il était d’une beauté époustouflante et se confondait avec le sable devenu soudainement blanc à la lueur des rayons de la lune. Combien de temps nous fûmes à nous fixer ainsi du regard ? Sa présence entière emplissait l’espace. J’étais émue et touchée par sa noblesse. Au petit matin, alors que le sommeil me gagnait, je vis les loups se lever et s’en aller dans le silence du sable. Nous étions-nous tenus compagnie ? S’étaient-ils mis non loin de nous pour nous protéger ? J’aime à le croire. L’esprit de ce loup avait la présence d’un être surnaturel…Je le vois encore et ne l’oublie pas.

© Océan sans rivage, Conte des sept Orients, les loups.

*Image trouvée sur le net et dont l’auteur n’est pas identifiable.

Contes des sept occidents

Image tirée du film animé de Souvenirs de Marnie, des studios Ghibli

Le manoir

Pouvez-vous imaginer la vie comme une imagination ? Pouvez-vous voir la féerie comme la vie ? La vie est encore plus que Cela. Si l’on voit le monde avec les yeux d’un calculateur, alors voici que des calculs en tout genre se mettent en rang et viennent nous dispenser des leçons et des comptes et des comptes à n’en plus finir.

J’ai rencontré un homme qui vivait seul dans un manoir. Il passait tout son temps à compter les pièces de sa grande demeure. Il recommençait son manège, chaque matin. Il ouvrait toutes les pièces et entrait dans chacune d’entre elles avec un compteur. Et une, et deux, et trois… Il ne prenait jamais le temps de regarder les chambres. Il ne voyait absolument rien. Il était complétement obsédé par le fait de toutes les répertorier. La première fois que j’entrai dans son manoir, il ne prêta nullement attention à ma personne. J’aurais pu être un voleur, un criminel, il ne me voyait pas. Je le suivais alors à pas de loup. Moi-même, j’étais entraînée dans sa folie, fascinée par son étrange obsession. J’apercevais ici ou là des tentures de velours vert, des lits à baldaquins, des tapisseries médiévales. Je réussis à localiser la bibliothèque où une multitude de livres, depuis le plafond jusqu’au sol, s’empilaient. Néanmoins, je le suivais inéluctablement à son rythme. A la nuit tombée, il prenait un morceau de pain et un bol de soupe, qu’il préparait dans la nuit. Je dormais tout près de son lit. A l’aube, le manège reprenait. J’appris à regarder cet homme et à l’apprendre. Au début, je cherchais toujours à lui parler, mais jamais il ne daigna me répondre. Je sais qu’il avait décelé ma présence, car nous nous étions heurtés plus d’une fois, lors qu’il ressortait prestement d’une pièce. Je me mis à compter avec lui. Je me surpris à aimer cet homme. Alors, je le suivais partout. Il fallait nous voir courir dans tout le manoir, monter les escaliers avec un empressement défiant tout le bon sens, et entrer et sortir, à chaque fois. Je l’entendais compter et je répétais avec lui. Bientôt, je ne vis plus le manoir. Il s’était évanoui comme par enchantement. Je voyais cet homme. Je ne voyais plus que lui. Je me mis à compter son compte. J’entrai dans la féerie des chiffres. Chaque chiffre devenait un souffle et chaque souffle devenait une harmonie. Je me mis à chanter les chiffres. Je me mis à danser les chiffres. Il y avait une magie que je ne m’expliquais pas. Cette fois-ci, l’homme s’arrêta et me fixa de ses petits yeux, tandis que je continuais le comptage. J’entrai ivre dans chacune des pièces et je les saluais parce qu’elles m’apparaissaient toutes si belles. L’homme finit par me suivre sans compter et je dansais dans tout le manoir et je riais. Cela dura plusieurs jours et c’est lui qui me prit par le bras pour m’arrêter. Alors, nous nous regardâmes enfin.

Océan sans rivage©Conte des sept Occidents, le manoir.

Contes des sept occidents

Les papillons

Quelque Chose au fond de mon ventre met au monde les joies du moment. Ce sont des papillons que je ne sais pas rattraper. Mais on me donne à les nommer. Je prends le temps. Je ne nomme pas à la légère. Il me faudrait un millier d’étoiles, des constellations, des lacs et des rivières ; il me faudrait des clairières ainsi que quelques pommes de pins. Il me faudrait des lunes et des soleils, ainsi que des océans et tout ce qu’ils contiennent. Il me faudrait des suspensions de voiles et de drapures.

Tantôt, j’ai vu passer un ours brun, mais il ne s’agissait pas de l’ours que j’avais connu autrefois. Celui-ci était autrement plus apathique, plus endormi aussi, presque inerte en dépit de sa marche. Il avait l’air d’avoir fait un mauvais rêve. Je n’ai pas osé lui parler. Il traversait une forêt sombre. Je l’ai laissé partir. Comment voulez-vous retenir un ours ? Ceci fut un bref éclair. Pensez-vous qu’il ait vraiment disparu ? Non. Je l’ai retenu du plus profond de mes pupilles. Ensuite, j’ai entendu une musique, exhalée depuis le volètement joyeux des papillons. Alors, il se passa une drôle de chose : chacun de ces lépidoptères me parla et me donna son nom. Ce fut, à chaque fois, des mondes nouveaux qui jaillissaient et je restais sans voix. Il en est un qui attira un peu plus mon attention. Il palpita au creux de mon ventre avec une force inouïe et je fus sous l’effet du plus grand des sortilèges, car depuis ce papillon, je vis apparaître un fabuleux monde. Il y avait des arbres gigantesques et des fleurs de toutes les sortes de tailles et de couleurs inimaginables. Des vallées s’étendaient sous le soleil et resplendissaient d’un vert éclatant. Je planais au-dessus d’une mer étincelante et j’apercevais même le tracé cotonneux de l’écume. C’était à perte de vue une verdure qui semblait se répandre simultanément en mon propre corps. Depuis ce papillon, il naquit un jardin, une mémoire, et j’en ressentis une secousse monumentale. Je vis un homme qui marchait lentement. Je sus qu’il s’agissait de mon frère, mon frère d’âme. Je le suivis doucement, pour ne pas le déranger. Il me fallait m’acclimater à toute cette nouveauté. Effectivement, je ne respirais plus de la même façon, je ne voyais plus de la même manière, et une euphorie naturelle me submergeait. Je ne marchais plus, mais j’effleurais le sol. Cet homme me vit et me salua avec tant de chaleur. Nous nous connaissions et soudain, la mémoire nous aspergea d’autres images d’une vivacité incroyable. Nous n’avions guère besoin de parler. C’était si doux que j’en oubliais l’autre monde. Je ne voulais pas revenir et ne revins finalement que pour une simple raison : il me fallait créer un pont entre les deux mondes, entre l’Orient et L’Occident. Il me fallait créer une brèche. Seulement, cette brèche fut possible, uniquement par l’effet de la grande et majestueuse grâce d’un papillon bleu qui vint se poser sur l’épaule de l’homme. Il vint par trois fois.

Océan sans rivage©Conte des sept Occidents, les papillons.

Voir aussi Noblesse et Art de l’écu

Armoiries de Bady Bassitt (Brésil)