
Peinture de Duy huynh
Les yeux gourmands,
Ceux de la vie,
M’ont appris la lenteur.
Il n’est pas éveillé,
Il n’a jamais été endormi,
Il voit par Lui.
La conque était un prétexte,
Le nacre, un écho,
La splendeur, un verbe.
Le monde vit une tragédie,
Une démence et une dérive,
Quelques uns regardent.
Si vous écoutiez la vie,
Vous n’auriez pas peur d’elle,
Mais puisque vous la désertez,
Elle vous déserte.
Personne ne peut vous emprisonner à votre insu.
Ce que vous vivez vient de vous.
Ne voyez-vous pas l’absurde ?
Ne soyez plus égoïstes !
Vivez d’Amour et de rosées, vous n’aurez plus peur de rien.
Tout quitter est le propre de l’Amant.
Faites comme si vous aviez tout perdu !
Perdez tout et vous serez gagnants !