Peinture de Charles Courtney Curran (1861-1942)
Entends-tu la voix qui court,
Comme les pluies égouttées,
Dans la pureté d’une touche,
Le son, délicate volupté ?
Peinture de Charles Courtney Curran (1861-1942)
Entends-tu la voix qui court,
Comme les pluies égouttées,
Dans la pureté d’une touche,
Le son, délicate volupté ?
Peinture de Puvis de Chavannes Pierre (1824-1898)
L’instant devant,
Ici, sans autre but.
L’instant seulement,
Impromptu.
Peinture de Charles Courtney Curran (1861-1942)
Sais-tu pourquoi Il ne change pas ?
En ton âme, il n’est aucun masque,
Et te voilà dans la solitude,
A vivre cette marche-là.
Jamais ne languis du languissement,
Jamais ne taris d’entrer en La Nuit,
Jamais ne faiblis des sombres tourments,
Jamais ne désespère des tyrannies.
Peinture de Samuel F.B.Morse (1791-1872)
Nous avons noirci des pages,
Qui ont fini par devenir blanches
Des mots qui se dérobaient sans violence,
Comme devenus sages avec l’âge.
Peinture de Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875)
– Que lis-tu dans ce livre secret ?
– Les pages inachevées.
– Et que disent celles qui se sont imprimées ?
– Tout cela reste secret.
Les profondeurs n’ont jamais renié,
Ni La Terre, ni Ses semences,
Ni rien du Ciel, ni rien de L’Eau.
Que de salmigondis dans certains propos !
Peinture de Hans Thomas (1839-1924)
Jeudi
D’avoir aimé, m’a transformée.
D’avoir chanté, je me suis envolée.
D’avoir écoutée, j’ai entendu la joie.
Mais d’être aimée de Toi, qu’est-ce Cela ?
Vendredi
Je ne retiens qu’une chose :
Partir est comme revenir,
Recevoir est accueillir
Le vibrant message.
Samedi
Je ne sais rien quand je marche,
Je ne sais rien quand je vais,
C’est juste que l’on me donne à voir,
Puis que je n’oublie pas.
Peinture de Peter Nicolai Arbo (1831-1892)
A n’importe quel moment je T’aime,
Mais comme je T’aime aussi dans la langueur :
Elle me ramène plus proche de Toi.
Mon Bien-Aimé, berce-moi.
Quand L’Homme fut Achevé,
Il entra dans La Lumière du Temps,
Essence dont le Gardien détient La Clé.
Voici Le Pôle et par Lui fut La Rose respirée.