Tri nox Samoni (2)

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De L’Autre Monde, que connaissons-nous encor de valide ?
Des récits des séjours en l’infini Mouvant,
Que reste-t-il en ces bruits de la ville impavide ?
En ce périple qui rompt avec le courant,

Le corps devient observance, étonnante lecture !
Vois, comme depuis cette rive, le monde s’est élargi.
Toute infinitude devient guidance et mesure :
La liberté est un cri au cœur de la nuit.

Qu’importe ce qui se dit, ce qui file entre les doigts,
L’infortune est de croire que ce monde s’achève
Au souffle dernier, lors que l’âme ressent l’ultime émoi.

Tout être goûtera au passage : la vie est sans trêve ;
Ne doute pas de mes paroles, elles ont traversé
Moult distances, que l’on plie, d’avoir beaucoup cherché.

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