Mon Aimé

Peinture de Salvatore Postiglione (1861-1906) 

Mon Aimé, viens, jouons, cette île nous a trouvés,
Nous a couverts d’un drapé occulte et nous y garde !
Mon Aimé, aller au centre est la sauvegarde,
Et chaque instant du jeu est une éternité !

Mon Aimé, viens, dansons sans jamais nous soucier !
Notre patrie retrouvée s’amuse de notre mégarde.
Quand l’ondée céleste étend son infini cadre,
Nous voici sertis, de la tête aux pieds, de gaieté.

Mon Aimé, aimons-nous sans plus nous désunir,
Accrochés à nos souffles embrasés de désir.
Viens, volons et découvrons ce nouveau monde.

J’ai vu la colombe vêtir L’Amour de douceur,
Lors que nos âmes unies s’élancent et forment cette ronde.
Mon Aimé, entends-Tu le doux chant de notre cœur ?

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