Avril

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Aquarelle de Ruth Harris

Primevères que l’on convoite comme les Roses,
Plus rares que la douce pervenche au fond des bois.
Le vent souffle fort et le matin est encor froid.
De blanches soies défroissées qui, timides, éclosent.

Les Abeilles venues des féeriques plaines,
S’abreuvent de lilas et fleurent le papillon.
La pluie tarde mais l’orage éclate à l’horizon :
La Terre transpire enfin de toute Son haleine.

Les branches ploient aux feuilles qui se balancent,
Lors qu’au Jardin, le bourdon déjà bien gourmand,
Plonge en quelque cœur, et de fragrante puissance,

Absorbe les lueurs du pollen envoûtant.
A L’Iris du bleu d’Avril, en La Lune fugace,
Le ruisseau serpente les pensées sagaces.

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