Marches atemporelles (1)

Vivre sans Toi,
Vivre et mourir.
De ne pas avoir vécu Cela ?
Effleurant sans avoir effleuré,
L’Effluve des suavités,
Cessant de respirer,
A peine éclos de douces heures ?
Vivre et mourir,
D’avoir bu en L’Ivresse de Ta Rencontre,
Évanescence des sentiers que l’on ploie au goût sauvage,
De L’Union, Épousailles des Noces du Silence.
Jamais ne manquer Ta Révérence !
Au fraîchissement du Voyage,
Le pas est ferme et danse.
Mourir d’avoir vécu ; Oh ! seulement
Ta Révérence.
C’est lors que se fend La Lumière,
Au soupir d’une veillée,
C’est lors que traversant le cimetière,
La Blancheur au sommet ; Midi !
L’Ombre des Cyprès.
Les chiens blancs aux rayons de Ton Souffle, couchés ; irréalité !
Gravissons, Ô Fils ! le manteau tremble d’azur,
Lors que les marches semblent se rallonger,
Le Soleil enlaçant les rosées de nos fronts.
Senteurs du Temps expiré à l’horizon.
En haut, mon fils, il est une vague qui joue dans les branchages.
N’est-ce pas de l’air pur ?
Vivre sans Toi, est-ce vivre et Ton Cœur déployé…
La Béance au sourire de notre haleine haletante ; le sommet !
Le sommet est notre Rencontre.

Laisser un commentaire