Perpétuel souvenir

Bois

Il faut beaucoup de temps pour s’extraire des filets,
Mais il faut encore plus de temps pour le dire,
S’apercevoir que l’on a déjà tout quitté,
Par ce regard qui a vu l’étranger venir.

Il était bien en nous, toujours à nous unir ;
Il était nos yeux, notre toucher, notre guide.
Il était plus que tout, notre perpétuel souvenir,
Celui qui traduisait Le Rêve et le rendait limpide.

Barde, avant de tout quitter comme tout nous quitte,
Sans qu’aucune distance ne soit à nous séparer !
C’est Toi, L’Homme de notre âme, qui nous y invites,
Dans le murmure indicible, dans le simple arrêt,

Et le cœur de tressauter et de mettre les mots,
Sur ce qui a devancé et qui nous anime.
Gloire à La Reliance, quand la fin n’est pas fléau,
Ni même outrecuidance : Ta Présence est magnanime.

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