Devenir

A nos Amis,

Matin d'été - 1891Peinture de Emil Claus (1849-1924)

Quand l’indicible souffle révélera le jour d’ambre,
Et que l’Aube plaintive en Toi enfin s’accordera,
Jusqu’à ce que l’oiseau nu sorti des décombres,
Au bec fleurissant le thème des doux entrelacs,

Les arbres du verger plantés à leur juste place,
Annonceront les grâces et l’opulence des fruits,
Tandis que les ruisseaux perdus au fond des glaces,
Jailliront de nouveau sous les gouttes de pluies.

Les femmes tisseront les lumières sans nom,
Et la terre nouvelle aura goût de friandises.
Oui partout, les pages des livres de nos bourgeons

Formeront de blanches veines sur les rouges cerises,
Et nous laisserons le temps venir ardent nous cueillir,
A la sève des amants, d’un été qui soupire.

4 réflexions sur “Devenir

    • L’espoir est un champ que l’on cultive. Vois-tu Manouchka, je suis une paysanne. Je crois que nous labourons notre terre intérieure. C’est ainsi que je conçois l’espoir. L’espoir est un labour. Nous sommes notre champ.
      Merci pour ta présence.

      Amitiés
      Naïla

      Aimé par 1 personne

      • Oui…J’acquiesce tout à fait à la notion de notre terre intérieure..
        Félix Leclerc parle ainsi de la Terre  » Tu es dans une sorte de Sanctuaire ici, où il se fait des miracles.  » ( Extrait de : Adagio ).

        Nous sommes des paysans ( j’adore ton expression ) qui assistons, en témoins de lumière, à ces petits miracles de tous les jours.

        De tout coeur…. Merci Naïla !
        Belle soirée
        Manouchka

        Aimé par 1 personne

  1. Terre et esprit, mystère et lumière, actes de vie en Présence. Travailler la terre, c’est aussi travailler l’esprit. J’aime ce transpir dans l’unité, puis la découverte.

    Merci aussi à toi de tout cœur chère sœurette.

    Belle fin de journée.

    Naïla

    J’aime

Laisser un commentaire