Jeunesse

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Le cœur était tendre pour la jeunesse surprise,
Telle une humble évidence, l’on chérissait le Beau.
L’émerveillement a cette grâce exquise :
Ne jamais trahir, ni les gestes, ni les mots.

La jeunesse avait cette vertu de croître,
D’aimer, sans réserve, le cœur bouillant mais pur,
Lors que nos père et mère veillaient sans décroître,
Sur notre âme pour que soit protégée notre nature.

Mais le règne de la Bête avait sonné et les hommes,
Corrompaient le monde ; avides, ils semaient la peur.
Tout se valait-il, pourvu que l’on consomme ?

Plus aucune règle et, le reste n’était que torpeur.
Pourtant, la jeunesse avait bu au noble Calice.
Quelle est donc, alors, cette œuvre mystificatrice ?

2 réflexions sur “Jeunesse

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