La Porte

Entends-tu le son revenir depuis tout ce Passé,
Quand les pas appuient fortement au Seuil d’une Porte ?
Entends-tu ce Temps ajusté à La Voix appelante ?
Entends-tu les vagues submerger Le Présent
De Présence actualisée aux vibrantes Lettres parlantes ?

Ciselure des Signes qui par sept ouvrent les sept Portes ouvrantes,
Quand des morcellements naissent les profanes confusions,
Comme une suite au logarithme d’une justesse évidente,
L’Univers est La Géométrie précise d’une Parole immanente,
Dont le mouvant Calame dresse avec régularité,
L’Épousailles du Ciel et de La Terre,
Quand se précisent Les Verbes élogieux.
Ainsi sont déclinés en Temps et en Lieu,
La goutte perlée et le miroir suave de l’âme.

Tantôt, la Porte s’occulte,
Et tantôt n’apparaît-elle pas semblable à l’invincible Bouclier ?
Depuis les tréfonds du Désir, envolées du Retour,
Les mains modèlent le Corps.
Telles sont les épiphanies de toutes Lettres unitives,
Telles sont les modulables sons de La Lyre.
Lors que Le Corps réunit les gestes entiers,
A La Lecture de La Lecture,
Verbe Sacré en toutes éclatantes Verbalités,
Au sein même du Désert
En Croix-Rosées
Toutes idoles abolies
L’illusion maculée résorbée,
Telle est La fulgurante Epopée.
Ah ! Comme L’Unité embrase !
Le Soleil ici ne saurait décliner
Puisque Le Désert absout l’incessante déviance
Ici règne La Rectitude Sacrée.

Dans la nuit profonde, il vogue silence au silence,
Chaque veine représente une issue,
Quand la seconde a cette accoutumance,
De désigner une autre Langue
Celle qui est parlé au Parler Transposé.
Au-dessus de l’inertie,
L’Être est né.

De cellules embryonnaires, les soleils ont dansé,
Chaque seconde qui perlent éternellement,
Sur les Dunes, le vent a chanté.
Sept Cieux et sept Terres,
Sept circumambulations autour de La Maison-Mère,
Depuis Que Le Prophète-Père se laisse appeler au milieu des étoiles,
Depuis que La Lune et Le Soleil interpellent Son Âme,
Le bouillonnant Fleuve Mémoriel,
Sanctifie la naissance de L’Esprit,
Dans les décombres d’une ruine temporelle,
Le Monde Réel s’épanche au-delà du Miroir,
C’est L’Âme qui renoue avec Son Histoire.

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