A ma petite sœur

The Silent Voice- Gerald Moira, 1898The Silent Voice- Gerald Moira, 1898

 

A toi, je le souhaite dire, à toi, petite sœur . 

Des soubresauts, il en est comme du renoncement, comme du cœur qui tempère, comme des lèvres qui se tordent de douleur. Des beautés en ta lumière, je le souhaite te le dire et enfin t’inviter en ce Jardin d’Amour. Des tortures, je les connais, et des écorchures aussi aux barbelés de nos affres. Souvent, le soir, il me prend ce désir de souffler en ce Zéphyr pour Lui dire : va donc jusqu’à son cœur et enveloppe-la. Petite sœur, il est des amitiés secrètes au silence de pudeur et pourtant, je suis là. Je n’ai pas peur du vent violent, ni d’aucune tempête. Au milieu de l’ouragan, je ris de Sa Force. Il est ainsi des âmes guerrières qui ne jamais renoncent à La Paix et ceci est étrange, je le sais. Aussi, ma petite sœur, fragmentée de tant de puissance incendiaire, je te rejoins sur cet improbable pont et je t’enlace de mes batailles apaisées. Entends-tu les vagues de L’Amour ? Je sais, elles rugissent mille fois en ton cœur éperdu. J’ai souvent posé ma tête sur ton épaule meurtrie par l’indifférence et l’outrecuidance. Des blessures que l’on dépasse par la même force dévastatrice qui ruine nos corps et brûle nos cœurs. De cette alchimie est à naître ce que l’on ose à peine espérer. L’Amour est illimité et Son goût n’a pas le fiel des passionnés, mais au-delà de la passion, il est une fidélité désarmante : aux remous de La Nuit, Le Silence est Roi et de beauté sauvage et presque irréelle, L’Amour se dissout et se noie en Lui-même.

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