Apprendre, c’est Le souvenir (AL DHIKR)

Peinture de Sir William Orpen (1878-1931)

Il m’appela bien avant que je ne L’appelle, pressant, constant, patient mais ferme. Il venait se poser partout là où j’allais et je lui demandais : où puis-je donc aller ? Il venait les matins, alors que tout le monde dormait, et Il venait le soir, mais, ne venait-Il pas aussi au cours de la journée sans crier gare ? Il venait quand je ne L’attendais pas, et Il venait quand je Le cherchais. Parfois, Il me donnait un nom, parfois, Il venait sans m’avertir, tel un voleur. Il me prenait la vie mais Il me la rendait toute entière. Je dansais seule sur les chemins et lui parlais inlassablement. Cette plénitude ne s’invente pas ; elle est au bord des routes, elle est dans le cœur qui parle et tout devient votre corps et tout devient un seul regard. J’avais trouvé ce qui ne saurait être nommé et tout le labeur n’avait plus même de sens, car, tout venait jusqu’à moi sans que je ne Le cherche, sans même que je ne lève une seule fois la main. La vague m’inondait de son riche limon et je buvais et mangeais L’Esprit, cette Manne et ces Cailles, et je nourrissais ma terre et je devenais elle. Qui peut saisir cette merveille quand tout valse et que tout vous porte sans que vos pas ne soient autres qu’un simple effleurement sur le sol ? Vous avez tout quitté, mais tout revient, comme si le vent était un secret amant et que la vie était la seule personne qui soit. J’appris à voir.

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Nous étions trois

Nous étions trois, enfants aux nattes sages, aux cheveux ébouriffés, indomptables et sauvages, et avec les elfes, nous convenions que tel ou tel élan méritait de se presser en jus savoureux, le pur et étincelant rayonnement d’une coupe vermeille et insaisissable, tandis que submergées par les herbes juvéniles, nous pourchassions les papillons multicolores, éprises d’effervescences, l’amour léger des frondaisons, le cœur exultant en des myriades de révérences. Avec les feuilles, nous tressions des couronnes, méticuleuses tâches, flamboiement de nos doigts menus et sages. Je me dressais fière et invaincue tout en haut d’un épicéa et voguais dans le vent courageux, bravant les limites des vues limitées. Nous étions trois, fines et tendues de cotonnade, des fleurs sur les fichus éthérés, des brindilles de soleil sur les lèvres rosées de perles et colliers de jasmin. Je secouais les mains au ciel sans ombrage et ne sachant plus s’il me fallait rester dans le silence de la nuit, tapie dans les rivières d’étoiles, où bien rentrer à moitié ivre de nos escapades. Non, je ne savais plus, s’il me fallait déserter la maison pour m’endormir au plus près de la lune ou s’il fallait obtempérer… J’imaginais des brassées de mondes et visitais les océans impétueux. L’enthousiasme avait parfois l’ampleur des supplices.

Le Souffle Vital

Magnétisme par Ahmed-Mater / Gracieuseté du Rijksmuseum Volkenkunde

Le Point

Ont vrombi les impétueuses répétitions mantriques et le cœur s’est délesté de toutes les manifestations pour résonner en parfaite concomitance avec le tréfond du Noyau. L’Océan se soulève en sept puissantes vérités et chacune formule une Sagesse incommensurable qui prend son élan au-dessus des limbes puis se repose dans les sphères intermédiaires, nécessaires sagesses de la Sagesse, exprimées en vibrations. Chaque océan représente un miroir, et chaque miroir représente une vacation, celle-ci embrasant les mondes sublimes où s’entrechoquent les beautés de l’ensemble des coeurs. Chaque coeur ruisselle d’une ouverture qui mène à l’effusion des profondeurs, celles du Centre de tous les miroirs et c’est là qu’apparaissent Les Demeures de L’Âme. Quand le pont architecturé s’élance en sept Tours, il est une Arche qui recèle les verbes mantriques de l’ensemble des reflets du miroir des miroirs, et chaque miroir se présente en La Préséance d’une Présence qui s’épanche des verbes lumineux de L’Origine, ainsi que des verbes lumineux des pouvoirs de Vie qui se nomme Elle-même à Son Tour pour venir se jeter en une éloquence d’Amour au Sein de La Demeure secrète, celle des pulsations de tous les cœurs. Le Souffle jaillit depuis les Eaux fluviales des Révérences et des Louanges. Entends ! dit Le Miroir-Roi qui se tourne vers Le Miroir-frère. Entends les réalités des coffres de notre Trésor. Chacun exprime un ordre et vient faire Echo en résonnance avec L’Ouïe de L’Origine. Le Son s’appelle et devient Sens. Celui qui vient des Niches réservées à La Réalité de toutes les Lumières, confondues, libérées dans L’Ethéré d’une Pulsation, Vocable vocalisé au Centre du Point de Réception. Dis-moi quel est le Point de Réception ? Là où nul n’a accès. Il s’étend sur des milliards d’univers et ils s’élève sur des hauteurs indéfinissables, mais nous pouvons dire, avec une sorte de certitude, que certains voyageurs ont estimé que vingt et une étapes avaient été dénombrées depuis ce Point.

Le Souffle Vital

L’Oiseau de Grâce

Une puissance infinie pour une impuissance finie.

La Paix est en La Paix, mais La Connaissance est une Délivrance, parce que L’Être est né. Il est ce qu’Il a désiré et Le Prodige vient de La Contemplation. La Paix humaine et universelle ne peut advenir sans qu’Elle ne cherche à envelopper tous les enfants en Sa Chaleur. Elle cherche les autres, et ainsi ils deviennent tous le munificent Berceau. L’esprit soliloque. Il est L’Interrogé. Il suinte de Sa Perplexité complexe et multidimensionnelle, d’une Sapience sans mesure. Il s’écartèle dans L’Expansion, puis Il cherche à rassembler tous les êtres. Telle est La Conscience du Pérégrinant. Il avance sans désir d’avancer, et s’accorde sans désir de s’accorder. Il est L’Absence de Bruit, et Il est Silence vibrant. Le paradoxe unifié en permanence est Le Chemin de L’Être qui n’entre jamais en contradiction. Ne le voyez surtout pas autrement. Il est La Tempête dans L’Océan, mais il est en Son Alcôve, l’Irréductible Eau immobile et limpide, en Sa Quintessence substantisée, unifiée en simultanéité, et qui n’obéit plus aux lois de ce monde, puisqu’Elle est L’Esprit devenu Oiseau qui voyage émerveillé par La Connaissance. Celle-ci prend des visages multiples, mais n’est jamais un masque. Tremblant Regard unifié au Visage de tous les Visages. Il découvre Les Lettres, et il est avant tout ivre de voler sur les bras de La Connaissance. Il suffit d’avoir agréé. Il suffit d’avoir accueilli, les bras épousant Ses Bras.

L'Amour est une force si violente,
Qui n'a laissé à l'illusion aucun recours,
Transmute le plomb en Or,
Abolit tous les obstacles,
Réduit toutes les paroles inutiles,
Rend vaines les polémiques,
Fait taire l'anarchie.
L'Amour est La Cuisson d'un Four,
N'y entre que Le Feu d'Amour,
N'y cuit que L'Amour,
N'y consent que L'Amour,
N'y renaît que L'Amour.
Et nul ne trompe jamais L'Amour.

S’Il n’était L’Infini

S’il n’était L’Infini, j’aurais étouffé dans une société limitée. S’il n’était ces parfums déployés dans le cœur des Sages, j’aurais mille fois péri encore. S’il n’était la Réalité introspective du Puits, j’aurais sombré dans les vagues accélérées du non-sens. S’il n’était la réponse aux questions, je n’aurais su quitter ce monde avec le sourire. S’il n’était La Parole et La Proximité, j’aurais erré dans les inextricables émotions d’un monde que je trouve dément. Quand je suivais L’Appel, je ne me sentais jamais perdue. Mais quand je quittais le sentier que me traçait mon âme, j’allais ici et là sans conviction. De moi à moi, j’étais enfermée, mais de Lui à Lui, je découvris L’Univers et m’y promenai. Je rencontrai Le Livre et Il s’ouvrit. Mon cœur était un océan, je ne voulais d’aucun rivage, mais mon cœur était un océan et il me mena à tous les rivages…

Mots (4)

HANA (flower) #chinese #japanese #calligraphy

Il est des mots dont je me gargarise qui me torturent de beauté indicible, dont la gorge se gorge et qui viennent assaillir les poumons et même le ventre tout entier. Il coulent à flot d’encre et de rébus, et de simplicité, et de veine fluide et de signes, et d’essence jugulée. Il est des sons qui m’empoignent et me font hurler, quand courbée, je quémande et implore pitié, sans vraiment y croire, sans même fuir, me laissant crucifier à leur douleur mémorable et à leur vœu enchanté. Il est des images qui me lient au regard sans que je puisse m’en défaire et qui tourmentent mon corps et ma chair en leur intensité. Le ciel enfante et moi je suis chancelante, ivre et imperturbable aux mondes qui fuient sur les rives improbables. Il est des touchers qui deviennent des odeurs que la terre engendre dans le sein de son miracle, et il est des touchers qui sont mes pas sans mesure et dans les rues de la ville, j’embrasse le monde entier, libre d’aimer, et libre de marcher. Il est des naissances qui ruissellent sans qu’aucune seconde ne soit la fin, ni le commencement, et j’entre en ce Regard et je dis que je suis à T’aimer. Que le Verbe est l’incarnation des choses et que les choses sont les effets de nos intentions et que la puissance anéantit les montagnes et rend invulnérable l’oiseau. Il est des Chants d’une telle force que l’on se surprend hagard au sommet, inondé de pluies, inondé de larmes. Il est des mots qui ont enfanté les terres et les rivages, et il est des mots qui ont lié le ciel et la terre. L’océan a clamé et le sable s’est effacé, lisse sur les plages du nouveau monde. Il est des mots qui ont fui d’autres mots, et d’autres encore qui ont tout résorbé. Dans la chair de mes poumons, Il a tressauté, ivre de naître dans le sein des mots, dans le Silence qui a sonné, vibré. L’entends-tu ? Oh ! l’entends-tu ? Le corps en lyre ?

Clé aurorale

Peinture de Freydoon Rassouli

Tout commence dans le cœur qui bat comme étonné de battre ; tout commence dans le son matriciel d’une goutte de joie. J’ai palpé le sein de ma mère, touché le ventre de sa lune ronde et ouvert les yeux dans son océan d’amour, puis j’ai entendu son propre cœur et bu à l’eau de son être, lors que le suintement de sa chair me caressait du flot de sa chaleur. J’ai perçu les cymbales et le jeu du souffle dans les roseaux  de son étang puis me suis laissée au balancement de son délicat berceau. Je me souviens de la voix qui chantait dans les profondeurs de notre caverne et le ciel était la voûte d’une clé aurorale. J’ai uni mon cœur au son de son Amour et flotté dans la matrice de sa douceur. Mon âme a tressauté quand Il a insufflé dans mes poumons et au centre, la porte de mille étoiles vibrèrent comme dans une gigantesque cathédrale. Ce sont les flux qui jaillirent en ondes comme centrées depuis le début du monde. Était-ce donc le souvenir du rêve éclos ?

Mots (3)

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Oh ! Les mots ont la force du Silence, quand de cette Puissance, l’archet tremble des beautés inavouées. Il n’est pas vain d’avoir rompu avec les saveurs du monde quand nous étreignent les ravissements et que nous emprisonne la liberté de L’Infinité. Entends-tu comme souffle le désert qui s’écorche de ses pleurs, et entends-tu comme le cœur est devenu l’inattendu Oasis ? Pleures-tu ? Pourtant le sable chaud enveloppe les vagues de ton âme, L’Assoiffée et le soleil en Sa cruelle Présence devient folie de notre complice vision, quand flotte au loin le caravansérail et qu’avancent les pèlerins du Voyage. Entends-tu l’effleurement des grains de sable quand le pied s’enfonce dans les rosées du Soleil levant ? La longue marche de nos devancements, quand L’Appel est déchirant de nos brûlants envols au crépuscule des feux du jour. Ici, les mots glissent sur les intenses moments de notre absence, quand Le Soleil au zénith de notre effacement, règne souverain. Qui donc s’allonge sur les dunes, et qui permet au Souffle de ne plus respirer ? Es-tu ma vision, ou bien est-ce Toi qui ôte à mes voiles l’incandescence de la rupture ? Où es-Tu puisque je Te vois partout ? Le Zénith a eu raison de ma raison. Tel est cet élancement consumant qui de mille manières me fait mourir, et de mille autres renaître auprès de L’Amant. Et si je ne Le voyais pas, Le pressentirai-je en l’effervescence du Regard, quand la chaleur de l’invisible est Son Toucher et si je ne Le cherchais pas, L’aurais-je vu maintes fois courir au devant du Par-Delà ? Il a connu ce qu’Il a connu, et Il a trouvé ce qu’Il a cherché. Le monde s’est souvenu, des écartements encore, il balbutie et s’écorche dans les violences de son oubli.

Digression (16)

Résultat de recherche d'images pour Peinture de Ludwig Knaus (1829-1910)

Ce sont les boutons d’or qui ont ma préférence, au milieu des trèfles dont on goûte la fleur sauvagement, dont on savoure lentement le sucre de chaque pétale mauve. L’herbe est notre tapis quotidien. Celui que nous préférons. Nous n’y échappons pas. Le voudrions-nous seulement ? Nous longeons avec une profonde gravité un mur en ruine, ce vieux muret chargé d’histoire, lors que le lierre indifférent épouse chaque pierre. Je converse avec ces dernières qui me répondent par l’insolite écho. Une voix intérieure me donne à leur dire : posé-je sur vous le regard des anciens ? Alors, elles de me répondre : n’as-tu pas compris qu’il s’agit du même regard ? J’avance timidement, retenant mon souffle, caressant de mes yeux chaque feuille, chaque arbre, chaque fleur, chaque caillou, et même les flaques boueuses attirent mon regard. Lors qu’un oiseau passe, je surprends le chêne et le salue au vent qui frémit. Je m’avance vers la sève de l’érable. De la nature, je suis friande, et l’impalpable est une promesse au détours du sentier, lors que la clairière est un miracle, logée au cœur de la forêt. Non loin, la chaleur timide monte telle une exhalaison et le lézard mordille la pierre de sa peau rugueuse. Il se faufile, surnaturel, au milieu des feuilles qui craquellent. Sont-ce des sursauts, lors que le cœur se réchauffe au goût furtif de leur passage ? Parfois, un écureuil court si vite, que je l’attrape de mes yeux amusés et ris aux éclats. Je ne voudrais jamais quitter ce lieu, dormir à la belle étoile, frissonner de froid aux heures matinales, me couvrir de quelques bruyères et m’enfoncer dans la mousse, au pied de l’arbre. C’est là que je vous surprends. C’est là que vous êtes tout entier à moi, petit être sans jamais que rien ne soit à s’évanouir aux lueurs du crépuscule. J’écoute votre chant, tandis que votre corps entier se penche et c’est aux herbes des sous-bois que vos mains parlent. Je vous vois grimper sur les rochers et suspendre votre regard lors que la mésange passe, ou bien s’agit-il de la grive ? Au loin, le coucou rompt la solitude. Un chant mélodieux se répand partout dans la forêt, tandis qu’un chevreuil vient manger au creux de votre main. Je vous ai attendu tant de fois, cachée derrière les bosquets fleuris tandis que certains insectes me chatouillaient les chevilles bien cruellement. Le soleil me mettait en nage et vous de marcher vers moi, presque nonchalamment : venez petite fille, allons cueillir quelques baies sauvages.

Виктор Бритвин - В лесу.Peinture de Victor Britvin

Digression (15)

Gustave Doré, Lancelot et GuenièvreD’après Gustave Doré, Lancelot et Guenièvre 

Il est des raccourcis qui n’en sont guère, comme il est des stratégies qui ne visent qu’elles-mêmes. Nous convenons des étrangetés qui sont à nous incessamment surprendre et ce qui semble ne jamais disparaître est aux confins des deux mondes une absoluité incontournable. La première circonstance d’une Rencontre est assurément La Rencontre elle-même. Elle est sa raison d’être, tout comme Elle est en Son Unité à se déployer en actes, tantôt nimbés de Lumière, et tantôt traversés par les vagues du rassemblement. Il n’est pas de plus grande saveur que d’être au Ciel, cet oiseau qui plane. Le Temps se suspend à ses ailes et L’Âme courtise L’Autre Monde. Nous nous laissons imprimer de Phrasées dont L’Essence a ce pouvoir de tremper par le biais d’une larme sur les parois étonnantes de L’Éternité, Celle même qui s’étend sans jamais finir et qui enlace d’effluves le cœur des êtres éplorés. Nous connaissons le sursaut des montagnes qui bouillonnent du Silence implacable. Depuis que vous m’enseignez ces choses dans l’étreinte des beautés de votre Empreinte, les perceptions s’accroissent et pourfendent les opacités du cœur. C’est ici, en ce Point, que les Joyaux pleuvent et nous offrent en chaque transparence, les mondes imaginaux, ceux de notre Arche qui vogue sur les ailes du Temps. Il n’est plus de peur, car, lors que la flèche transperce notre cœur, les ruisseaux de douleur se transforment en cordées de Lumière. Petit homme, votre parfum est entêtant, et je ne cherche pas à fuir, mais, je lève les bras au ciel et le vent danse sans briser le charme de notre enfance. Les anges ont enveloppé de promesses notre corps qui se lamente de votre absence. Or, La Présence jaillit comme une Victoire et enlace notre poignée qui danse. Maintes fois, vous voyez la petite fille qui devient cet Arbre, et lors que vous m’apprenez à contempler les choses depuis leur essence, le monde bascule et plus rien n’est comme avant. Cela ressemble aux souvenances sans pour autant être la même chose. Je goûte au Silence poignant de Révérence. Au loin, Le Rossignol scrute L’Aube et c’est Le Merle qui me fait toujours les confidences. Ne dissocie jamais, petite fille, un moment de La Présence, me dites-vous, et jamais ne te laisse envahir par la médisance. Le Royaume est une contrée qui de pureté s’efface aux yeux de l’insouciance. C’est un Cristal que Le cœur sonde en cet élan et notre Amour est Le Verbe de L’Alliance. Prends soin du Trésor. Fuis les faussetés et entre encore plus dans La Forêt de ton âme : quelque part, L’Amour est La Fleur éclose de ton Jardin. Je sais vous aimer, noble compagnon, d’un Amour si puissant, qu’il n’a plus d’âge et depuis toujours, sur les sentiers de nos pas entrelacés, j’ai chanté L’Echo de notre Rencontre. J’ai bu à la coupe de vos mains et me suis laissée écorcher par les troublantes écumes de l’occultation. Lors, je puis clamer haut et fort, qu’à vous seul, en La Lumière de Son Secret, L’Amour nous a toujours liés.