Armoise

Dans la campagne éternelle que charment quelques herbes,
Plutôt avivée par une pluie légère, en lisière solitaire,
Aspergée d’étendues de fougères qui nous font leur superbe,
Se dressant anonyme, voici qu’une tige florifère,
Qu’impose sur le chemin l’armoise sauvage et experte,
Devient telle une légitime emphase, la seule plante apothicaire.


Dans le langage des fleurs, la santé est ainsi appelée de tous les vœux en offrant l’armoise. La plante est aussi symbole de fidélité et de constance amoureuse. Par ses propriété emménagogues, l’armoise est fermement associée à la féminité, à la sensibilité, à la virginité.

***

Comme s’offrirait le principe féminin aux exquises affinités occultées, gracieuses et sauvages, aux abords de la route, baume purifiant, sans que le chemin ne soit jamais oublié !

Digression (25)

Aquarelle de Cindy Barillet 

Quand la lumière chante l’implacable danse de la pluie, sur les toits et tout au fond des bois ; quand le grenier tremble de notre émerveillement serein, vif, exalté ; quand je prends la main de petite sœur et que la joie nous arrache presque des larmes effervescentes d’amour et que tout nous semble d’une limpidité emphatique. Je n’ose prononcer le seul mot qui pourrait briser l’émotion vive d’un bonheur diffus. Le rire est la cascade d’une gloire méconnue et peu importe si nous ne savons rien, peu importe si nous finirons ridés sur les plis incroyables du temps, l’enfant ouvre les yeux d’amour et le père entre avec une multitude de lumière, quelques brins de muguet et sa propre légèreté. Nous dessinons dans la chambre, ma sœur et moi, des fleurs : le lilas qui se penche, les gueules de loup au velours secret. Tous les noms que les fées ont saupoudrés d’irréalité. Je m’évade dans les gouttelettes et je rejoins le cœur pur qui m’attend, là-bas au bout du chemin. Nous conversons longtemps et nous nous endormons avec la petite chanson du mois de mai, les lanternes de notre sororité. Dans le rêve, je replace une fourmi égarée sur son chemin, et j’admire, ça et là, les papillons de nuit. Ils sont étonnamment secrets et je ne sache pas plus grande hébétude devant les choses que nos yeux ont caressées. Entends ! C’est encore la réalité éternelle du cœur ouvert. J’aimerais tout vous conter, tout vous ensemencer de mots fluviaux qui parfument les pétales pudiques de nos découvertes. Perdue en haut de la colline, mes yeux rient. Jamais je ne t’oublierai, Ô Joie exaltée ! Ô Épanchement ! Ô Vibrations ! J’ai fait courir, sur la soie, les couleurs du pinceau d’Amour et des pinsons de gaieté. La fauvette nous rattrape et nous confie le doux secret. Ne l’avez-vous donc pas découvert, ce Mystère ? Des petits cailloux égarés pour vous… Je ne reviendrai pas ; je ne reviendrai pas. Telle est ma joie !

Peinture de Vladimir Gusev

Coquelicot

D’effusion non conquise,
Comme le parchemin d’un rouge vif,
En volutes, la robe éphémère
S’épanche de beauté téméraire.


Symbole d’ardeur fragile, dans le langage des fleurs, le coquelicot signifiera:  » Aimons nous au plus tôt ». Le coquelicot annonce aussi une promesse de loyauté et de fidélité, malgré le côté éphémère des sentiments et de la beauté qui passe, les noces de coquelicot annoncent huit années de mariage. Dans le langage des fleurs, le coquelicot exprimera également un désir de quiétude et de réconfort.

Sérénité et vie éternelle, la dimension de l’éclosion éphémère donne en latence à la perception d’un au-delà continuel. Ainsi dans le langage des fleurs, je vous offre ma loyauté et mon Amour éternel.

Bouton d’or

S’il venait au sommet,
Quelques mélanges,
Le cœur y serait depuis toujours,
Et c’est un bouton d’or,
Qu’intimident les corps,
Des douceurs, sans frénésie,
Plus encore,
Dans le bleu d’une nuit,
L’étoile dissidente,
Et c’est un bouton d’or,
Qui s’épanche,
Du bourdonnement, quand depuis l’heure
S’approche un devin, ou bien ?
Il murmure ce trésor,
Que cherche le sage,
Dans la nuit profonde,
Essaimée de Ta constance,
La vie fait irradiance,
Quand L’Aube s’efface,
La fin n’est qu’un basculement,
D’incessantes Reliances.

Comme est précieuse notre Amitié, qui se décline en chaque présence, des beautés de notre chemin, et c’est sans doute à l’inconfort, que l’on mesure les stabilités du cœur. Nous aimons d’avoir toujours aimé, s’invitant à notre réalité, fils de la postérité, effaçant les mots, puis au Verbe, les conjuguer. Nous avons cultivé le champ de l’abondance, et l’élargissement d’une Coupe qui garde au Silence, le Secret. Quand même nous parlerions, les yeux ont rejoint L’Autre Monde.

Camélia

L’élégance était de mise, au bourgeon à peine rosi,
L’on fait maintes révérences,
Légèreté, mais candides surprises.
D’Amour, comme l’on est éprise !


Le camélia symbolise la fierté et le sens de l’honneur. Le camélia blanc évoque le dépit et le dédain, on l’offre à une femme qui ne semble pas sensible à l’amour que vous lui portez. Le camélia rouge exprime quant à lui, une grande admiration pour la personne aimée. Dans le langage des fleurs, le camélia de couleur rose exprime la fierté d’un amour partagé. La fleur du camélia signifie toujours un désir, une flamme dans le cœur de celui qui l’offre, c’est la fleur qui exprime avec perfection : l’adoration, la perfection ou la beauté de la personne aimée.

 

 

En langage des fleurs, quand le cœur s’épanche, je goutte, avec mystère, le bonheur de vous aimer.

Bouton d’or

Il est de ceux qui attendent,
Puis de ceux qui en silence,
Vous font don de leur présence.
Rien ne trahit les boutons d’or.


« La fée de cette fleur éprouve tant de compassion et d’empathie pour les humains qu’elle ne souhaite que nous aider à découvrir nos dons et la manière de les exploiter durant notre vie actuelle. Cette fleur et sa fée nous font bénéficier de leurs grandes vertus thérapeutiques et de leur immense compréhension de la condition humaine. C’est pourquoi elles contribuent à nous faire redécouvrir notre valeur personnelle. Elles nous font voir les occasions qui s’offrent à nous et nous indiquent de nouvelles voies à emprunter. » Selon Ted Andrews, dans Le Monde enchanteur des Fées (1993, 2006).

Le bouton d’or dans le langage des fleurs exprime la joie d’aimer et, en général, la joie.

L’Été rouge (1)

╬‴دكر ؟  والا نتايه ؟  نتايه  !  و آدى زبرى﴾﴿ﷲ ☀ﷴﷺﷻ﷼﷽ﺉ ﻃﻅ‼ﷺ ☾✫ﷺ ◙Ϡ ₡ ۞ ♕¢©®°❥❤�❦♪♫±البسملة´µ¶ą͏Ͷ·Ωμψϕ϶ϽϾШЯлпы҂֎֏ׁ؏ـ٠١٭ڪ.·:*¨¨*:·.۝۞۟ۨ۩तभमािૐღᴥᵜḠṨṮ‌‍‎‘†•‰‽⁂⁞₡₣₤₧₩₪€₱₲₵₶ℂ℅ℌℓ№℗℘ℛℝ™ॐΩ℧℮ℰℲ⅍ⅎ⅓⅔⅛⅜⅝⅞ↄ⇄⇅⇆⇇⇈⇊⇋⇌⇎⇕⇖⇗⇘⇙⇚⇛⇜∂∆∈∉∋∌∏∐∑√∛∜∞∟∠∡∢∣∤∥∦∧∩∫∬∭≡≸≹⊕⊱⋑⋒⋓⋔⋕⋖⋗⋘⋙⋚⋛⋜⋝⋞⋢⋣⋤⋥⌠␀␁␂␌┉┋□▩▭▰▱◈◉○◌◍◎●◐◑◒◓◔◕◖◗◘◙◚◛◢◣◤◥◧◨◩◪◫◬◭◮☺☻☼♀♂♣♥♦♪♫♯ⱥfiflﬓﭪﭺﮍﮤﮫﮬﮭ﮹﮻ﯹﰉﰎﰒﰲﰿﱀﱁﱂﱃﱄﱎﱏﱘﱙﱞﱟﱠﱪﱭﱮﱯﱰﱳﱴﱵﲏﲑﲔﲜﲝﲞﲟﲠﲡﲢﲣﲤﲥﴰ ﻵ!"#$69٣١@

J’ai longtemps contemplé les fleurs, puis les arbres. Leur langage devenu ouverture sensorielle du cœur au summum de l’été rouge de notre âme. Il faut devenir une abeille pour goûter aux effluves des saisons et être saisi par leur message. Il existe pour tout être vivant les clés harmoniques de ces vibrations. Vous confierai-je ceci : l’homme a été créé pour ce monde et ce monde a été créé pour l’homme. Et le monde nous parle. Si vous saviez comme cela est possible d’entendre chaque senteur, si vous pouviez prendre le temps de vous asseoir. Asseyez-vous ! Il est en chaque géométrie, des mots qui vous disent ces choses que l’on ne peut imaginer. D’ailleurs, d’où nous viendrait l’imagination ? D’où nous viendrait ce pouvoir de l’abstraction et le pouvoir d’y accéder ? Lors que le Créateur a pétri notre corps, Il a mis les étoiles, les galaxies, les vibrations, les élans, les mots, les noms, les événements, les regards, les univers infimes et ceux qui sont indéfinissables, Il a placé même les objets. Lors que vous regardez une fleur, laissez-la vous regarder. Entrez en son regard. Oh ! Entrez-donc en cela qui est Vivant. Au début, vous serez presque incapables de dire, ni de voir. Peut-être qu’il vous semblera ne voir que l’aspect figé des choses. Peut-être me traiterez-vous de folle, et je vous comprendrai. Oui, mes amis je vous comprendrai. Mais, je n’abandonnerai jamais de venir ici partager avec vous ces offrandes de la Vie. Je serai toujours plus attentive et j’irai très loin pour vous ramener encore quelques rosées fraîches, cueillies à l’Aube. Oui, mes amis, car vous êtes les amis, les frères et les sœurs. Vous êtes cette beauté, ce corps de merveille, cette Arche sublime, ce décrypteur…

Bruyère

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Un pèlerin passait par là, sans but et peut-être sans véritable frontière. Il se tint près d’un arbre et songeait à certains jours, cueillis à la veine crépusculaire. Soudain, le vent frémit et un bleu incendiaire vint le bousculer. Songerie n’est pas toujours salutaire. Il leva son regard transi d’amour quand il vit, à ses pieds, de pourpre et de perles du doux mystère, la bruyère nommer le cher pays d’antan. Là-bas, auprès d’un feu joyeux, il vit la terre qu’il n’avait jamais quittée.

D’Amour, en ce jour où le cœur défroissé des plis du temps, quelque grâce embrasée du timide présent, pleine ma lune au regard de l’égaré, le pèlerin sourit de ton enchantement. 


Dans le langage des fleurs et des plantes, la bruyère est un symbole de puissance. Cette fleur exprime combien un amour peut être profond et fort. La bruyère peut aussi évoquer le plaisir des rêveries solitaires.

Fleur qui dit : Je suis solitaire mais mon amour est profond.

Boltonia

Efflorescence au-dessus des prés,
Quand le jardin veut s’évanouir,
Des semences d’automne au soupir,
De nouveau comme un souffle d’été.

Je t’ai surpris ; tu m’as toujours parlé.
Quand l’hirondelle t’effleure, tu viens.
Ton sourire parfume ce matin,
Des paysages qui vont parler.

 


Dans le langage des fleurs, le Boltonia (Boltonie) symbolise la fidélité du sentiment.

Fleur qui dit : J’ai confiance dans la pureté de ton cœur.