Dragon en inframonde

Aquarelle de Silvana Sobral

Les hommes nous semblaient empreints de platitude,
N’ayant du rêve qu’un élan exempt de folie,
L’instinct d’une vie qui se déploie sans amplitude,
Des âmes tâtonnant dans les méandres de la nuit.

Il nous fallait du souffle, puis de la rectitude.
Nous marchions près des rives ; elles étaient infinies.
La déraison, l’arme des cœurs pleins de gratitude,
N’a que faire de nos raideurs ; plutôt elle en rit.

Sauvage, un dragon ailé dans la sombre nuit,
Volait au firmament guettant sa proie nouvelle.
Je gage que son feu éteint cherchait sa Belle.

Il descendit jusqu’à toucher par son haleine,
Une terre misérable, accablée et sans répit.
Avait-il perçu la fleur qui naissait à peine ?

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