Rimes de l’inframonde

Marchant comme hébétées, la flamme et l’allégresse ;
La rose est une lance ; bien meurtri est ce cœur,
N’ayant de l’inframonde qu’un instant de douleur ;
Mais pourquoi les hommes vivent cette détresse ?

D’Azur, le monstre s’échappe et poursuit une chimère ;
Par l’enfant immature, la corde est rompue mille fois.
Où donc s’en va mon âme brisée dans le fracas ?
Le bateau ivre tangue et je n’ai plus de lumière.

Ces rimes connaissent une fin pleine d’amertume.
Le monde a dénié d’entrer à la lueur du flambeau :
La jeunesse trépigne, la vieillesse tombe de haut.

Ces rimes impromptues sont lancées telle une écume,
Lors que la nef sombre et le bois hurle de terreur.
L’océan a pris forme en ces heurts et malheurs.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s