Si Lui est le but unique, il faut extirper l’erreur que l’erreur existe.
Mâ Ânanda Moyî
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Le Soi est comme un puissant aimant dissimulé à l’intérieur de nous. Il nous attire peu à peu vers Lui, mais nous nous imaginons que c’est nous qui faisons l’effort d’aller vers lui. Quand nous sommes suffisamment proche, il met fin à notre activité, nous immobilise et absorbe notre énergie individuelle. il tue notre personnalité. Il submerge l’intellect et engloutit notre être tout entier.
Sri Ramana Maharshi
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Si Le Ciel continue de clamer Sa Présence vénérée, il en renaît des milliers en Ton Âme abreuvée.
L’Allégorie de L’Âme, océan sans rivage.
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Dans les hiéroglyphes, écriture sacrée où souvent l’image de la chose représente le mot même qui la désigne, le cœur ne fut cependant figuré que par un emblème : le vase. Le cœur de l’homme n’est-il pas en effet le vase où sa vie s’élabore
continuellement avec son sang ?
Symboles de la science sacrée de René Guénon
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La conséquence, paradoxale en apparence seulement, c’est que le monde est d’autant moins « unifié », au sens réel de ce mot, qu’il devient ainsi plus uniformisé; cela est tout naturel au fond, puisque le sens où il est entraîné est, comme nous l’avons déjà dit, celui où la « séparativité » va en s’accentuant de plus en plus; mais nous voyons apparaître ici le caractère « parodique » qui se rencontre si souvent dans tout ce qui est spécifiquement moderne.
Le Règne de la quantité et les signes des temps de René Guénon
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Dans Mândûkya Upanishad sont décrites les quatre états de l’Atmâ: la veille, le rêve, le sommeil profond (les trois premiers correspondent à la manifestation corporelle, à la manifestation subtile et au non-manifesté). Le quatrième état est au-delà du non-manifesté lui-même, il n’est ni manifesté ni non-manifesté.
Le parcours envisagé comme „ascendant” et ensuite „descendant” peut être décrit comme tel du point de vue des êtres enfermés dans les conditions du monde manifesté. En fait, du point de vue du Principe, le mouvement est continuel.
La descente diffère de la régression car l’acquis est éternel.
Le côté sacrificiel de la réalisation descendante n’a rien en commun avec les platitudes philosophiques suivantes: altruisme, humanitarisme, philanthropie. La vie du missionné est son sacrifice, pas forcément une fin violente.
Initiation et réalisation spirituelle de René Guénon
Celui dont le regard filtre convenablement les inscriptions | Celui qui fragmente les octosyllabes | Ceux dont les recueils sont prévus posthumes |
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/06/16/quelques-scribes/
Celui qui voit un catoblépas mais heureusement, le catoblépas ne le voit pas | Celui qui voit une lyre et croit que c’est une cloche | Ceux qui voient un barde et un centaure en train de se marrer tous les deux | Ceux qui ne savent pas si c’est du Claude Larre ou du Cochonfucius |
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Ceux qui ont passé du Saint-Emilion à la Leffe pression (cette boisson trouble leur nuit) | Celle qui estime que le Pays de Neige préfigure le Pays de Poésie | Celui qui considère son jardin comme une friche (d’artiste) | Ceux qu’on dit fondus et ils en restent confondus | Celle qui inventorie les attributs du comportement, la miséricorde ou la grâce, d’un côté, la rigueur ou le jugement, de l’autre | Celui qui est séduit par la grâce et la splendeur des méduses | Celui qui trace quelques vers, à la grâce de Victor Segalen |
*** et tous les autres !
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