Chemin de Vie (1)

Peinture de Annie Stegg

Il nous vint souffrance comme éperdue de larmes.
Il nous vint aussi distance, comme nous fracassant
Dans les regards d’indifférence qui nous désarment.
Lors, il nous vint errance dans le trouble des tourments.

Puis, il nous vint  perplexité dans la nature.
En ces liesses exultantes comme échappée de tout.
Il nous vint, si vibrant, L’Esprit d’aventure,
Le rire à travers les facéties de l’avant-goût,

Trempée dans la suée du front bien téméraire,
Le poing levé brandissant l’épée d’une guerrière,
Dans les ronces des vastités du questionnement.

Solitaire et farouche, vois Le Dieu du cœur aimant.
Des subtiles réponses, que devins-je dans la tourmente ?
Sache, Ô toi ! La Vie fit de moi cette endurante.

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