Rêves sauvages

De Stan Miller

Quand une femme donne son cœur sans même l’espoir
Des secrets vifs d’un retour dans l’antique demeure,
Prompte à livrer la douceur de chaque trouble regard,
Devenue tel un Cygne, la plainte de celle qui meurt ;

Quand elle donne sans compter ce qui noue son Destin,
Ravie à l’improbable, le fil tendu d’un labyrinthe,
Lors que le vaisseau gracie l’océan sans fin,
Que devient son âme et que deviennent ses plaintes ?

Vous m’êtes sans nul doute une aube pour qui l’on veille
Durant la nuit sans que rien ne trahit mon tourment,
Que donnerai-je pour n’être qu’un langoureux sommeil ?

Mais vous au milieu, allant toujours droit devant,
Impassible, vos yeux perdus dans les rêves sauvages,
M’apprenez que la vie est un apprentissage.

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