L’Île verte (7)

Redwood Rhododendrens© Steve Schwindtpic.twitter.com/FVJzoCjyCv

J’ai fait ce rêve étrange : au-delà du cours d’eau,
Il y avait une multitude d’images mouvantes.
Chacune se heurtait et sans pouvoir dire mots,
Se regardait comme prisonnières d’une épouvante.

Je restais là longtemps à voir leur infinitude
Se perdre dans les méandres et s’engloutir.
Quel est donc ce monde qui s’éprouve de solitude ?
Je repris la marche et soudain les images de gémir.

Me fallait-il rebrousser chemin ? Avais-je le choix ?
Alors, du pays d’où je venais, je ramenais la certitude,
Traversais le Pont avec ces mains pleine de Toi.

L’Île s’épanouissait de Soleil et puis de Lune.
L’Au-delà est un Cœur que le Silence convie ;
D’une pluie d’étoiles, c’est toute la nuit qui resplendit.


Le Barde s’offre au Silence qui de puissance, donne à la plénitude, et de courir les ondes au matin, lors que le cœur n’a plus besoin de rien. Fallait-il tout ce temps pour marcher sur les allées et regarder sans que Le Souffle ne rompt L’Harmonie ? De fidélité, L’Île verte m’enseigne à laisser s’écouler L’Eau depuis L’Éternité. C’est de Lumière que La Terre enfin s’enfante, et L’Esprit de ne jamais s’effrayer, ni de se heurter, tandis que L’Âme en Lui-seul se reconnaît, et de S’aimer…

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