L’averse

William-Adolphe Bouguereau by hauk sven, via FlickrPeinture de William Bouguereau (1825-1925)

D’attention soutenue qui n’a rien de si étrange
Je vais et le Ciel soudain me semble bien bas.
Sont-ce les nuages qui frôlent les herbes là-bas ?
C’est une pluie qui me pousse vers la grange :

Un vieux mulet peu farouche continue de boire.
Je salue la bête, puis dans le foin, je m’endors.
C’est alors que je m’éveille dans la nuit noire ;
Soudain, la voûte céleste s’anime de poussière d’or.

Un vent léger me surprend ; l’herbe est encor grasse
Sous mes pieds hébétés. La caresse d’un ruisseau
Me fait le doux récit de l’averse de tantôt.
Puis je fais quelques pas et les étoiles, pleine de grâce,

Miroitent sur les lointaines montagnes qui les courtisent.
Pour elles, elles ont des yeux, elles ont aussi un cœur.
De la nature qui parle, je surprends des rimes insoumises
Ou peut-être des discours qui font tout mon bonheur.

3 réflexions sur “L’averse

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