Promenade du Barde

Peinture de Joséphine Wall

Il ne faut point être surpris des chants de notre Joie,
Lors que de La Vie, partout, est la pure semence,
Et si rugissent les vagues lointaines, ce sont les Lois,
Quand même elles semblent cruelles, elles sont bienfaisances.

J’en sais quelque chose : d’avoir laisser le Temps agir
Au Souffle profond du Cœur, La Paix rayonne sans cesse.
C’est de marcher sur l’autre Rive, qu’ici je soupire ;
N’en prenez guère ombrage, voyez-y une promesse.

À l’indolente ivresse, le rire est une larme,
Cueillie à la fournaise ardente, tel un Rubis.
Ce parfum, certes, nous unit puis nous désarme.

Quand même, je marche éternellement et je souris ;
L’Amour est L’Âme, ambre et turquoise, sans nul écueil.
Tantôt, le savez-vous ? J’ai vu le chèvrefeuille.

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