Peinture de Paul Eduard Richard Sohn (1834-1912)
Je Te caresse ma mère, des baisers de mon enfance, des instants de Beauté en Ta Révérence, lente des gestes de pureté. Je Te caresse ma mère aux soies de Ta Blancheur, ivre de Te contempler, Te suivre au Silence de Ton Âme, en Ta proximité, Tes mots qui fusionnent en mon cœur d’irradiance de Tes yeux profonds de douceur, d’Amour à peine formulé, les gestes de Ta pudeur, Présence de Lumière. Le bleuté de Ton halo danse en Joie et au repos de Ton Assise. Je me suis noyée en la laitance de Ta Tendresse, en cette attention courtoise, en La Noblesse de Ton Corps. Tu ralentissais le Temps de Ta Majesté et je buvais en Ta Sincérité, lors que La Grâce effusive de Ton Être me donnait à L’Indicible. Je marchais sur Tes pas, et de Ta prestance, gorgée de Ta Générosité, je vivais La Genèse de L’Opulent Amour. J’ai mis de côté mes peurs, et j’ai gardé les perles de Ton Secret, en Quintessence de Ta Piété, de Ta droiture, de Ta Constance. Déjà, Tu es L’Icône qui me donne à cette Porte des Etoiles, et je me glisse dans le couloir de La Transcendance, par La Féminité Pleine de Ton Corps, La Maternité de Ta Nature. J’écoute chacun de Tes propos, sagesse du monde ancestral, Art de La Transmission par L’Acte d’Être. Il suffit. En Ondes qui se répandent jusqu’aux confins de mon âme. Je Te caresse aux plis du Temps qui marque Ton beau Corps du parchemin de Vie et je pleure, ma Mère, je pleure de Te voir aujourd’hui, mon enfant, et je pleure de Te porter en moi. Je T’appelle : ma chérie, ma douce poupée, ma beauté… J’embrasse Tes petites mains parfumées des gestes répétées, des précieux jours écoulés dans le giron du quotidien. J’embrasse Ta Ferveur, lors qu’assise, le chapelet qui défile, je me souviens des jours d’orages et de ces longues prières en Remembrance qui convertissaient L’Éclair et les nuages sombres en lumière diffuse du Bonheur d’être, mes frères et moi, autour de Toi. (…)
« Le paradis est sous les pieds des mères… »
J’aimeAimé par 1 personne
La formule exacte est sous les talons, AQDAM, qui vient de Quadim, Quadama (celui qui présente), qui signifie Ancestral. De là ma conviction qu’il n’existe qu’un seul Point, éclot en infinitude et qui nous ramène sans cesse à ce Point d’Origine, que nous nommons SAFAR, Zéro, mais qui signifie aussi Voyage. Je reprends ce petit précis sur Naissance dans la rubrique Lexique, prochainement, si Dieu veut. Belle Journée Irène.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Naïla.
J’aimeJ’aime