Angela Wang Art
Des ondées de joie,
Translucides de nos peines,
Pétales offerts sans que rien ne vienne ternir Le Lac.
Des vagues du Ciel dansant aux cimes des montagnes.
Le cœur enserre de Ton Haleine, au Souffle serti d’étoiles,
Les pluies d’étreintes et du rire vermeil au seuil de tous les sérails,
Lors qu’à L’Aube Le Jasmin semble devenir le blanc éventail,
Il n’est plus qu’un Miroir, Celui de Ton Appel,
Qui des fragrances en volutes tournoyantes,
Cercles de Ton Âme deviennent en ce Centre les mille voix,
S’échappent des sillages puis dansent avec L’Opale,
Lors que Ton Sein tremble au bruissement de L’Écoute astrale.
J’ai consulté tous les oracles et c’est en L’Abysse de Tes Yeux
Que s’unissent Le Pourpre et Le Jade,
Au crépuscule de Ton Soleil, est peinte délicate
La gentiane ineffable au printemps de L’Éternel
Que du Calice sans complexe, encore un Son s’émerveille
Au Silence du Cantique, lors que la lyre à Ta Bouche
S’étonne des prémisses de Ton Invite et que dansent les Voiles
Au Vénus de Ton Astre Mémoriel, Il appelle et je L’aime,
Comme la nostalgie me hante et fend tous les Ciels
Sans jamais compter, Les voici en pleurs et La Plainte me tourmente
Des écorchures, combien de fois ai-je encore dépassé leur brûlure ?
De L’Amour, en ce qui n’est plus qu’un désert, mon oasis T’aime.
Du Jeu de L’Embrasure, j’ai vu L’Ombre d’un Trône.
En ce Miroir, mon cœur encore Te mande.
De T’aimer, est-ce offense ?
Je n’ai peur, me répond Le Silence.
De Lui, aux craintes d’un monde au Temps de La Danse,
Mon âme ne cherche pas querelle, mais Amour frôle encore Tes Lèvres.
Qu’ont-ils fait du mendiant, qu’ont-ils fait ce Jour,
Lors que des fontaines, ils ont versé une Eau en abondance,
M’ont pris en otage et me voici errant au déclin de La Lune,
Mandant encore les effluves au Soleil de Ton Âme ?