Peinture de Sir Edward Coley Burne-Jones
En l’infinitude de Toi,
En cette Réalité Absolue,
En ce qui ne saurait être nommé,
En ce qui ne saurait s’expliquer,
En ce qui ne saurait être englobé,
En ce qui ne saurait être vu,
En ce qui ne saurait être défini,
En ce qui est Descente en L’Inconnu,
En ce qui est Vie qui Te louange,
En ce qui est Multitude,
En ce qui est Singularité,
En ce qui est Lieu de Ton Expression,
En ce qui est Immanence,
En ce qui est Intelligibilité,
En ce qui est Douceur de L’Absence,
En ce qui est Effluve de Ta Présence,
En ce qui est L’Incréé,
En ce qui est Largesse de Ta Munificence,
En ce qui est Noblesse de Ta Neutralité,
En ce qui est Permission au Souffle de L’Éloquence,
En ce qui est Vibration Quintessenciée,
En L’Émancipation de l’impermanence,
En ce qui est L’Éloge de Ton Observance,
En ce Verbe qui appelle au Silence,
En cette Harmonie indissociée,
En ce qui Est, encore au-delà de Toi,
En ces Lois immuables,
En ce qui ne saurait être altéré, ni dévié,
En ce qui est Liberté au front de L’Intériorité,
En ce qui ne jamais sépare et qui est Ta Promesse,
En ce Gardien de La Conscience,
Au Rubis de Ton Épousée,
En ce qui palpite au Jour de La Remontée,
En ce qui embrasse sans discontinuité,
En ce qui tournoie en L’Ivresse de Ton Immensité,
En ce noyau de L’Essence et du Germe fécondé,
En cet Océan de L’Êtreté et La clameur de Tes Vagues,
En La Fluvialité de Ton Amour illimité,
En ces mondes de La Concomitance,
En ces allusions au Livre de La Transcendance,
En ce Secret qui au Pacte renouvelé attise L’Incandescence,
Aux Vénustés de La Lumière de L’Un,
Aux Prismes des Cieux enfantés,
Aux Joies de Ton Étreinte permanente,
A la douceur de Ta Patience,
Lors que Le Bien-Aimé étend sur toute Chose Sa Bonté,
Et lors qu’enfin, les mondes s’unifient des douceurs du Retour,
Ô belliqueuses vagues, je vous prends tout contre mon cœur
Et n’ai peur d’aucuns de vos tourments,
Lors que Le Sourire est évanescence en Ta Majesté,
Le Secret ! Le Secret ! Le Secret : tout Te cherche
Lors que Le Vin de Ton Approche irradie Le Corps,
Et lors que Tes Mains sont l’offrande,
L’Amour est vaste de Ta Vastitude.
A L’Aube, tous, nous serons à danser.