Cœur juvénile

Peinture de Winslow Homer (1836-1910)

Bien des jours, au loin, ont vu poindre les sillons
Telles des Rosées de Lumière à ton front semeur,
Lors que les bras portent l’empreinte du travailleur,
En toi, le temps s’unit au Souffle de l’horizon.

Ton cœur juvénile tressaute de tant de douceur.
L’herbe transpire encore du Soleil de la moisson.
Au silence des oraisons, il est une saveur.
Jamais n’oublie l’étonnante clameur du clairon !

Ô Compagnon ! Le temps est linéaire et autre chose.
Des vertiges du vent, la vie est ce ruisseau lent.
Je suis près de toi et encore pensive : j’ose !

Peu importe ce qui passe, c’est au firmament
Que s’enchantent les ailes éprises de La Présence…
Affleurement de la vesprée en cette latence.

 

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