Car il est une Charpente et Son Menuisier.
Car il est une Vallée et Son Fleuve.
Car il est une Montagne et Son Sommet.
Car il est une Couleur et Sa Coupe.
Car il est une Chair et Son esprit.
Car il est une Mère et Son Enfant.
Car il est un Cœur et Son Âme.
Car il est un parfum et Son Essence.
Car il est une Vie et Son Sens.
Car il est une Mort et une Renaissance.
Car il est une Lumière et Son Origine.
Car il est un Verbe et Son Discours.
Car il est un étonnement et Sa Finalité.
Car il est une crucialité et Sa Présence.
Car il est une palpitation et Son Amour.
Je marche au devant de La Solennité des pas,
Des prières qui chantent le cœur surpris
Des solitudes de La Nuit et l’étrange amnésie.
Sur les ondes depuis L’Éternel, quand La Voix
S’élève des indifférences et que se cherche L’Amour.
Je marche en cette douleur, et nul ne sait La Délivrance
Qui vient des heures de Son Audience.
Je tiens en mon âme L’Esseulement de L’Alchimie,
Des veilles de ma certitude et de mon Abandon.
Sur les rives de ma constance et de mon Aspiration
J’avance et c’est Lui qui chante ma Nostalgie.
Elle tient mon cœur alerte des réalités de Sa Nuit.
Je chante L’Ancien, sur ce tapis de L’intimité,
Et j’oublie mon corps qui est par Lui visité.
Des douceurs de cette marche, de cette itinérance,
Est L’Esprit à La Pointe de Sa Lumière qui ne jamais trahit :
Il est Celui qui renouvelle chaque Cycle, et Son Royaume anoblit
Du plus infime, jusqu’au lointain des Terres, en Sa Main ouverte
L’Élégie des Roseraies Célestes est en Cette Aube offerte.
La Mère porte L’Enfant et L’Enfant porte La Mère.